28 nov. 2011

Je tiens bien moins à la vie qu'à mon terrible engin

Ce soir je vais chercher Kiss à la gare, j’ai décidé de lui sortir le grand jeu. La dernière fois que je l’ai ramenée à la maison, j’ai tout misé sur le côté romantico de la découverte de la ville, façon pédestre. Là, j’ai un moyen infaillible pour la faire craquer. La semaine dernière, j’ai senti une pointe de pétillements dans sa voix quand elle me parlait de son VTT. C’est décidé, je vais à l’Éléphant bleu donner un coup de propre à ma bécane. A grands coups de poliche ! 
Accoudée sur le guidon, Rayban Aviator sur le nez, écharpe nouée (c’est que le vent est froid sur la route) j’ai bien vu dès sa sortie de la gare que j’avais marqué bon nombre de points. 
Sûrement impressionnée par la vitesse de déplacement, je la sentis s’agripper à ma taille. Je n’étais pas peu fière de cette réaction tant attendue. Mais tellement prévisible ! Qui ne craquerait pas pour le coussin sur le garde-boue ? 
Aux vues de sa sensibilité et de ce camboulage de princesse, je la sens prête et conquise à l’idée d’un road-trip sur la route 66 du vélo : l’Eurovélo 6. 
C’est décidé, on part en janvier ! 

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Aujourd’hui j’arrive à Lille. Fly m’a assurée une belle surprise. Elle n’a rien voulu me dire, sauf qu’elle sortirait sa bécane des grands jours. Oui parce que Fly a un peu du sang motard qui coule dans ses veines, alors vous pensez bien que sa bécane, elle doit en jeter. 
C’est à bord d’une deux roues bleu nuit que je me suis fait cambouler à travers les ruelles sombres du vieux Lille. 
Fly s’était quand même bien gardée de me dire qu’il fallait que je pédalasse pour avancer. La fourbe ! 
On me vend bécane, moi, naïvement, je vois Harley, limite Davidson. Et bien non, c’était un vieux vélo pliant, tout droit sorti des années 70. 
Diplomate, je n’ai rien dit qui aurait pu blesser l’égo de Fly. Mais croyez-moi bien que je m’en suis mordu les lèvres quand elle m’a tendu son casque. Même les ouvriers qui font les 3-8 n’osent pas porter pareille chose. 
Allez, je peux bien vous l’avouer, cette petite virée sur le garde-boue m’a quelque peu séduite. Faut dire aussi qu’elle avait sorti le grand jeu et avait installé un petit coussin (calé avec un tendeur) sur le fer froid du cadre. Forcément, je ne pouvais pas lutter ! 
Mais bon, j’aurais peut-être dû montrer moins d’enthousiasme, car depuis elle veut m’en acheter un et regarde toutes les 20 minutes s’il n’y a pas de nouvelles annonces sur le bon coin. 
Elle me parle même de partir une semaine en vélo. Je pense que je vais lui dire que j’ai le mal des transports en vélo. Ça peut peut-être passer, les gens du Nord sont un peu crédules, après tout. 

23 nov. 2011

Mes héroïnes d'AB Production

Pendant que Fly se pavanait dans les rues du Grand Nord avec son boombox sur l’épaule, moi, je me faisais une idée de ce qu’était la vie des grands grâce aux séries d’AB Production. Enfin, jusqu’à ce que Ségolène Royal fasse arrêter le Club Dorothée et que je sois obligée de faire une activité sportive au lieu de m’engraisser. Non, c’est pas vrai. En vrai, j’étais sur les terrains de basket pendant que San Goku faisait le kaméhaméha. 
Bref. 
Quand j’étais gamine, j’avais un peu hâte je crois de devenir grande pour vivre ce qu’elles vivaient, mes héroïnes de série télé. Je trouvais ça über cool de retrouver mes amis à la cafet’ et je peux vous le dire maintenant (tant pis si je me fais chambrer), celui qui me faisait kiffer ma race c’était Etienne… jusqu’à ce que Manuela Lopez fasse son apparition et que je prenne conscience que les yeux clairs c’était mon truc. Non, c’est pas vrai. En vrai, je la trouvais juste super jolie, mais je savais pas encore que je la trouvais jolie. T’as vu.
Puis après, Hélène et les garçons ça s’est terminé, alors je me suis concentrée sur Les filles d’à côté ; Le miel et les abeilles, c’était pas trop mon truc, je la trouvais trop salope, la Mallaury Nataf…  (A 7 ans je savais déjà ce que voulait dire salope. Et ouais !) 
Si je regardais Les filles d’à côté, c’était principalement parce que Gérard me faisait marrer comme une hyène sous LSD. Je crois par contre que je n’ai jamais voulu aller à la salle de gym, comme les filles. Ah ben ouais, moi je veux bien manger à la cafet’, mais je veux tout garder. Déjà à cet âge, il était hors de question que je souffre pour éliminer mon gras du bide. 
Puis on a arrêté la diffusion de ces séries. Mais moi, j’ai pas arrêté de regarder la télé, vous pensez bien. Parce que si y’avait plus Hélène et Gérard, y’avait Brenda et Kelly, les filles über branchées des states
Je suis retombée par hasard sur Hélène et les garçons alors que je gardais mes petits voisins. Il était tard le soir, j’avais l’œil gauche à moitié fermé et le droit qui n’y voyait plus quand mon cerveau s’est réveillé à la musique du générique. Un peu comme un réflexe de Pavlov si vous voulez. 
Là devant moi, dans mon écran (oui oui à l’intérieur de ma télé) y’avait Hélène, Johanna et les autres. Je retombais en enfance. Jusqu’à ce que je me rende compte avec stupéfaction et presque dégout qu’ils passaient leur temps à s’embrasser. 
Reconstitution d’une scène (au hasard) : 
Les filles sont installées à une table dans la cafet’ et les garçons arrivent. Nicolas embrasse Hélène. Etienne fait de même avec l’autre brune et Johanna saute littéralement sur Cricri d’amour. Ils font genre ils s’intéressent à leur vie, ils balancent deux trois blagues qui ne font rire que le faux public et ensuite, Nicolas embrasse Hélène (ouais, c’est toujours les garçons qui doivent embrasser les filles), comme la brune elle est jalouse un peu d’Hélène, elle balance un regard en coin à Etienne pour qu’il en fasse de même. Et comme Johanna c’est l’équivalent d’une sangsue, elle n’avait pas attendu que Nicolas embrasse Hélène et Etienne la brune pour qu’elle reste agrippée au cou de Cricri d’amour. 
Et ça fait ça pendant 10 minutes, avant que les filles remontent dans leur chambre et discutent de sexe sans qu’on s’en aperçoive. Ben ouais, on avait pas 10 ans à l’époque. Enfin, moi et les autres lectrices jeunes. Vous les vieux, ben vous étiez déjà vieux quoi. 
Ce constat fait (celui où Hélène passe son temps à compter les dents de Nicolas avec sa langue, pas celui où vous êtes vieux) je suis passée à autre chose. 
Puis, dans le froid de l’hiver parisien, je suis tombée presque (parce que j’aurais pu arrêter de zapper avant d’arriver à la 22ème chaine) par hasard sur les rediffusions de Les filles d’à côtés. C’était l’hiver dernier, j’avais 23 ans, pleinement conscience de mon état de lesbienne patentée et tout est apparu comme une évidence : cette série fait clairement l’apologie de l’homosexualité et surtout du lesbianisme. 
Ils ont voulu nous faire croire que Gérard n’était pas homosexuel en le faisant se marier à la fin de la série, mais tout le monde le savait, il en a toujours grave pincé pour les garçons. 
Mais c’est pas tout, quand j’ai regardé ces (oui, y’en avait plusieurs à la suite, et alors ?) épisodes, j’ai été surprise par le nombre de sous-entendus lesbiens dans les dialogues. Alors, non, ce n’est pas mon esprit tordu qui voit des allusions saphiques partout, c’était bel et bien vrai. Bien sûr j’ai pris en note les dialogues, mais sur mon ancien portable, celui-là même mort sous un orage d'août. 
Ce matin là, la stupéfaction était remplacée par de l’admiration. J’exagère à peine mais mettre une caricature d’homosexuel et arriver à caler des réflexions lesbiennes dans les dialogues d’une série à grand succès sur une chaine comme TF1, moi je dis, chapeau les gars d’AB Prod’. 

Après on s’étonne de comment je suis devenue. Mais c’est pas moi, les gars, c’est TF1. 



18 nov. 2011

Alors, plutôt Kiss ou plutôt Fly ?

Kiss and Fly sont deux personnes formidables, ceci n’est plus à prouver (… quoique ?). Mais y’en a une plus formidable que l’autre. On ne vous dira pas qui, ça pourrait créer des tensions inutiles, on va éviter. 
Dites moi combien de cœurs vous avez eus, et je vous dirai si vous êtes über formidable, ou simplement formidable. 


1- On est mardi matin, 10h, il fait – 15 dehors. Que faites-vous ? 

♥ Vous partez courir pour éliminer les deux double-cheese de la veille. Vous avez une hygiène de vie à faire pâlir Teddy Rinner. 

★ Vous vous faites un petit dej’ de princesse que vous ramenez dans votre lit, histoire de regarder au chaud le nouvel épisode de The Big Bang Theory. Sheldon c’est un peu votre amoureux secret. 


2- Vous avez terminé tant bien que mal votre journée de travail et on vous propose de boire un verre. Vous prenez : 

★ Il n’y a plus de Coca ? Pas grave, vous prendrez un jus d’abricot. C’est frais et ça passe encore bien avant le repas. 

♥ La bière est quand même ce qui va le mieux avec la clope. 


3- Vous avez un RDV important avec une personne importante. 

★ Ça fait 3 jours que vous y pensez, à tel point que vous en avez rêvé la nuit. Les documents à prendre sont prêts, sur la table du salon. C’est important !

♥ Vous vous en souvenez la veille. Rien n’est prêt. C’est pas grave que vous vous dites, vous misez tout sur votre sourire de fille formidable. 


4- Si jamais je venais à utiliser votre disque dur, qu’est-ce que j’y trouverais ? (qui a dit des pornos ?) : 

♥ Des fichiers par ci, par là. Organisaquoi ? 

★ Des documents rangés par « thème » et classés par ordre alphabétique. Ben ouais sinon comment vous allez faire pour vous y retrouver dans la trentaine de giga de musique, hein ?! 


Si vous avez un maximum de ♥ et bien sachez que vous ressemblez à Fly. Ouais, je sais, ce n’est pas forcément ce à quoi vous vous attendiez, mais personne n’est parfait, hein. Puis bon, vous avez quand même ce petit truc qui vous rend formidable. C’est pas si mal, finalement. Vous prenez la vie du côté Coca Cola (light !) et ne prévoyez pas longtemps à l’avance. Toutes façons ça sert à rien, vous oublierez quand même. 

Si vous avez un maximum de ★ c’est que vous êtes formidablement parfait ou parfaitement formidable. Félicitations, vous ressemblez à Kiss. Certains détracteurs vous diront que le vrai Coca Cola est moins bon que le light ou encore que vous frimez avec votre organisation à rendre jaloux un psychorigide, mais ne vous laissez pas faire, c’est simplement de l’admiration non assumée.   

Si vous avez autant de ★ que de ♥ c’est normal, c’est parce qu’il n’y a que 4 questions et que j’avais pas envie d’en faire une cinquième. Vous êtes à la fois Kiss and Fly. Ça doit pas être facile tous les jours. Courage ! 

15 nov. 2011

L'île des gauchers - Alexandre Jardin

J’ai dans mon entourage proche des couples qui ne ressemblent plus à des couples, mais à des paires d’humains qu’on aurait posées (les paires, on pose les paires dans cette phrase, donc mon accord est bon) là sans trop savoir pourquoi. Quand l’ennui a remplacé l’envie et le « putain j’ai envie de partager et découvrir avec toi » n’existe presque plus, il est temps de faire quelque chose. Ou alors autant se tirer une balle dans le pied, ça sera toujours plus marrant que de se taper Patrick Sébastien un samedi soir de novembre.  
Dans cet entourage proche, mes conseils sont plus ou moins bien accueillis. Et je devrais peut-être suggérer la lecture de L’île des gauchers à cette amie, réfractaire à toutes mes bonnes idées pour faire repartir le désir comme quand elle avait 20 ans et que sa libido était à la limite de la décence (du moins je l’espère). Ouais, c’est ça, je vais l’envoyer voir Jérémy Cigogne, il lui racontera comment il a regagné le cœur de sa femme Emily et comment il a appris à aimer, là-bas sur cette île du Pacifique. 
Vous ne connaissez pas Cigogne ? Cigogne c’est un Anglais, qui se rend compte que malgré tout l’amour qu’il porte à Emily, il n’arrive pas à la rendre heureuse car il l’aime mal. Donc, las de cette vie terne et lisse, Jérémy décide d’emmener femme et enfants sur cette île où visiblement on sait aimer et où le couple n’est plus un enfer, mais une source d’épanouissement complet. 
Jérémy comprend vite que pour arriver à ses fins, il va devoir prendre le contre pied de tout ce qui faisait sa vie droitière. Il va devoir tout déconstruire, remettre en question ses idéaux et ce qu’il croit savoir du couple pour mieux reconstruire derrière. En couple ou seul, il va devoir se confronter à lui-même, à ses désirs, aux désirs de sa femme, à ses peurs aussi parfois pour atteindre la sérénité, le temps d’un instant. 

Il est des romans initiatiques, où le lecteur apprend en même temps que le héros. Il est des livres qui vous poussent à la réflexion. Il est des livres thérapie qui vous font du bien. Il est des livres qu’on devrait mettre entre toutes les mains, tellement c’est bien écrit. Il est des livres qu’on devrait lire encore et encore, pour le plaisir de se souvenir. 
C’est décidé, j’offre ce livre à mon amie pour Noël. 

A toutes les personnes qui n’ont pas envie en même temps ! 

14 nov. 2011

Fly fait du Streetgolf et kiffe sa race!





7h52 pétantes, Fly se lève avec une envie particulière en ce mardi matin. Jouer au golf! (Y'a des jours comme ça, où notre cerveau vit une vie indépendante).
Bon, maintenant que Fly a eu cette idée saugrenue, difficile de faire genre « j'l'ai pas vue, elle partira toute seule ».
Faut donc se mette en branle (cool), et réfléchir à ce qu'il faut comme arguments et tenue/matos pour pas ressembler à une grosse quiche sur le parcours.


Fly prend un papier et y note les idées préconçues qu'elle a sur le Golf:
1. Le golf, c'est pour les riches.
2. Le golf, c'est un style vestimentaire très BCBG.
3. Le golf, c'est sur des beaux greens bien tondus et entretenus.
Ben avec ça, on est pas rendues !! L’idée préconçue N°1 affirme que le golf c’est pour les riches. En réfléchissant et surtout en se connectant sur son compte en banque sur l’internet (une fameuse invention « l’internet », vous connaissez peut-être! Moi, j'en suis baba!) qui présente un déficit comparable à celui de la France, ses rêves de greens tondus s’éloignent.
La récession ma brave dame, la récession!! Mais en se serrant la ceinture (pour la 46ème fois consécutive), on s'en sortira. Ca semble bien mal partie tout ça !

L'idée préconçue N°2 fait plonger Fly dans un désespoir sans nom: Un style vestimentaire très BCBG. Je suppose que les baskets adidas montantes, top choupies, corail et bleu, ne sont pas ce qu'on peut qualifier de bon chic bon genre.. La seule tenue qui pourrait de près ou de loin ressembler à ça, c'est un pantalon « classe » acheté chez Kiabi, une chemise blanche qui pour le coup semble correcte et une cravate noire.( Oui, Fly a ça dans ses armoires. Comme toute lesbienne qui se respecte, à un moment, on ne sait Dieu pourquoi, on a toutes porté une tenue similaire pour faire « bien habillée ». Misère.)
C'est donc avec certitude que Fly ressemblera à une grosse quiche sur le green.

Lasse de ses réflexions (et alors qu'elle était sur le point de se servir un verre d'eau histoire d'avaler un antidépresseur), Fly tombe sur un blog parlant d'une discipline qui s'appelle le « streetgolf ». Réflexion cérébrale intense: street=rue, golf=golf. Streetgolf, ce serait donc du golf dans la rue?? (marque l'étonnement, la stupeur, l'incongrétude etc)

Cliquons sur ce lien de l’internet, Fly y apprend qu'on peut pratiquer la discipline rêvée dans les rues « play anywhere play streetgolf ». Le matériel requis est minime un sandwedge: sa bourse lui permet. Pas besoin de green fit access, Fly peut jouer en bas de chez elle. Seul truc, qui pose problème, il faut des balles spéciales qui sont élaborées pour ne pas casser les vitrines, les vitres, les voitures, les dents des petites vieilles. Merde, ça c'est chaud à trouver (l'aller-retour, aux States pour se les procurer ne semble pas concevable!)
Que nenni, no problem y'a des associations qui organisent des sessions dans bon nombre de villes de France! Nickel, Fly est contente, y'en a une à Lille « Urban Green Lille ». Ni une ni deux, Fly envoie un mail (encore une invention fantastique de l’internet) pour contacter UGL. Un gentil monsieur, Nicolas, l'invite de façon très correcte à les rejoindre à la prochaine session (Fly apprendra plus tard que Nicolas est une grosse pointure de la discipline: champion de France...)

3 jours après, à la fin de sa gentille journée de travail, Fly se retrouve pour la première fois à s'essayer au maniement d'un club de golf. Directement, la « Tiger Wood attitude » (le côté sex-addict en moins...quoique??) s'empare d'elle. Bon, faut être honnête les débuts sont pas probants.
Mais avec 6 mois d'entraînements, 2 compétitions nationales et une dévotion complète à la discipline, Fly peut maintenant faire trembler Tiger!

Fly connait tout sur tout maintenant en streetgolf: c'est une discipline dérivée du golf traditionnel. Ça se joue n'importe où n'importe quand mais pas n'importe comment. Y'a des règles: les même plus ou moins qu'au 'vrai' golf avec des trous qui deviennent des cibles constituées du mobilier urbain (genre les statues, les poubelles, les bancs, les chiens des petites vieilles), un par à respecter, des swings, des touchés de balles, des fers 7 et des putters et surtout des sandwedges.
Mais l'autre règle primordiale est qui s'avère être la plus suivie de la discipline c'est la SECURITE des personnes et le RESPECT du mobilier.
Même si les adeptes du streetgolf sont urbains, ils ne sont pas pour autant des vandales en puissance, à croire que le côté 'chic et courtois' du golf vient du maniement du club!

Fly a vestimentairement trouvé un GOLF accessible à sa garde-robe (sans robe). On oublie les pantalons à pince beige et les pulls col V. On garde par contre le Polo qui va bien. Surtout s'il est un peu vintage et de couleur. On ressort les clichés qui ont donné les lettres de noblesses à l'élite sportive française d'antan.
Bien entendu, le vintage se marie très bien avec les nouvelles couleurs, on ose des mélanges!
Et ça, Fly kiffe à mort!

Son swing a évolué et elle s'est maintenant que les greens tondus y'a pas que ça dans le golf (y'a le sexe aussi), y'a le macadam aussi!

Le petit cri de la rébellion : savez-vous que GOLF est un acronyme ??? Et quel acronyme !!
G : Gentlemen
O : Only
L: Ladies
F: Forbiden…
WTF ??

Pour plus d'informations sur la discipline, vous pouvez me contacter entre 2 practices ou parcours. Vous pouvez également vous connecter sur ce site pour plus d’informations :


N'hésitez pas, surtout si vous êtes responsable sponsoring Mont Blanc, Jaguar, Lacoste et autre...(j'accepte aussi le sponsoring Monoprix, Lidl, Jennyfer, Mim...)

13 nov. 2011

Le gâteau au chocolat façon micro-ondes

Aujourd’hui c’est dimanche. Et le dimanche ce n’est pas Roberta pour tout le monde, non, y’en a qui passent leur journée en cuisine, histoire de faire chavirer les papilles gustatives de celle/celui/ceux qui partage/nt leur lit, leur vie, leur canapé ; c’est selon. Souvent, ces gens-là se fendent de recettes extraordinaires, où il est question de blender, verre doseur et percolateur (cherchez pas, c’était pour la rime), sans savoir qu’on peut faire des miracles avec un four micro-ondes et une tablette de chocolat. 
Vous voulez vous aussi faire chavirer les papilles gustatives de celle/celui/ceux qui partage/nt votre lit, vie, canapé (c’est selon, oui) mais vous ne savez pas ce qu’est un blender et ignorez son utilisation ? Pas de panique ! 
Je vais vous présenter ma fameuse recette du gâteau au chocolat fait au micro-ondes, celle-là même qui pourrait me faire gagner à Top Chef si je décidais de m’y inscrire. 
Mais avant, la petite histoire qui va bien. Parce que oui, TOUTES les recettes ont leur genèse.  
Il était une fois donc, une feignasse de fée qui décida que les gâteaux faits au four traditionnel demandaient trop de temps de préparation et surtout, trop de temps de cuisson, comparé au temps de dégustation. Donc, cette feignasse de fée, elle se dit que ça serait über funny/groovy/styly (biffer la mention inutile, ou celle qui ne vous plait pas, tout simplement) de trouver un moyen plus rapide pour faire cuire son gâteau préféré. Donc, comme c’est une feignasse elle ordonna à son esclave (oui, les feignasses de fées ont des esclaves ; c’est pathétique, mais elle aime pas tous ses tics) de lui faire un gâteau en 5 minutes montre en main. Bien qu’il soit esclave, le gars était fort malin, donc il décida d’utiliser le micro-ondes et paf ça a fait des chocapic un gâteau au chocolat au micro-ondes. 
Mais quelle est donc cette super recette ? La voilà : 
Ingrédients :
180 g de chocolat à cuisiner
 (vous pouvez faire comme moi et mettre la tablette de 200g, on n'est plus à 20g près, hein)
80 g de beurre

125 g de sucre

50 g de farine

2 cuillerées à soupe d’eau
 (si vous n'avez pas de cuillerée, vous pouvez aussi utiliser une cuillère, ça marche aussi) 
3 œufs (frais, les oeufs, durs c'est moins intéressants à casser) 
Préparation :
Mettre dans un saladier, le beurre, le chocolat (le tout en petits morceaux) et les 2 cuillerées d’eau. Mettre au micro-ondes puissance maximum (pour un four de 800 W; pour les autres fours, vous faites comme vous pouvez) pendant 1 minute.
Ajouter les œufs un par un (si vous arrivez à mettre les trois en même temps, c’est que vous avez trois bras, et là je vous suis éternellement reconnaissante. En même temps, ça ne vous fera peut-être pas plus gagner, Grégory a réussi avec un bras et demi). Rajouter le sucre et la farine (parce que sans sucre ni farine, ce n'est pas un gâteau).
Verser dans un plat beurré allant au micro onde. Faire cuire 5 minutes 30 secondes au micro-ondes (oui, sinon c'est un gâteau au chocolat au four traditionnel) puissance maximum.
Et la photo qui va bien : (sans retouche !)


Et si avec ça, vous n’emballez pas Lucien, qui a perdu son chagrin, c’est que je ne m’y connais pas en plan drague. Et en cuisine.

Enjoy your meal !


11 nov. 2011

Bienvenue ! (oui bon, on aurait pu faire un effort sur le titre, mais non)

Parce que la vie, c’est pas seulement le désuet « métro-boulot-dodo » ; y’a des gens qui font d’autres choses entre la 24ème et la 28ème heure de la journée.
Parce qu’une fois la musette proprette utilisée pour la journée de boulot rangée, de jolies choses se trament.
Parce que l’absolu non-nécessaire est pourtant vital ! Vous n’avez pas compris ? En gros ça veut dire que ce qu’on va dire ici ne sera pas forcément nécessaire pour vous mais que ça voudra dire beaucoup pour nous.
Parce que Dieu a créé la ville et que nous lui rendons bien ; nous ferons ici l’apologie de la vie urbaine, de ces petits riens qui changent tout, des activités créées dans l’ombre des tours de bétons, ou sur les parkings de vos hypermarchés préférés.
Parce que ce blog renforce l’idée que sous le bitume, pousse de l’herbe verte. Que de ne pas savoir cuisiner autrement que grâce à ce super concept de la cuisson par les ondes n’est pas une tare (même si on est Français ; au contraire j’ai envie de rajouter). Parce que ne pas avoir de carte d’abonnement à une salle de fitness ne fait pas de vous (ni de nous, d’ailleurs) une personne infréquentable.
Il fait gris et vous n’avez pas encore commencé votre cure de vitamines C ce qui vous rend aussi dynamique qu’un vieux bout de bœuf racorni, car (ne nous voilons pas la face) l’heure de fin de Camping Paradis correspond au début de votre journée ? Venez trouver ici du réconfort et un récapitulatif de tout ce qui est über cool. Venez redécouvrir avec nous que s’émerveiller sur la beauté des mots c’est trop choupi sa race. Et que, putain, réaliser un gâteau au chocolat en 5 minutes au micro-ondes, ça fout grave la nique à Mauricette, la meilleure amie de votre mamie, et à son clafoutis aux cerises !

Allez, prenez une bière, des chips ou un double-cheese (ou les trois) et posez-vous avec nous 5 minutes !


Pour vous servir, Kiss and Fly.